Tout savoir surs les courses hippiques
Les différentes courses hippiques
Les couses hippiques sont une discipline sportive réunissant des chevaux soit montés par des cavaliers soit attelés. Durant l’Antiquité, les Grecs appréciaient les courses de chevaux montés ou attelés tandis que les Romains préféraient les fameuses courses de char. De nos jours, il existe de nombreuses courses de chevaux regroupées en trois groupes, le trot, le plat et l’obstacle.
La course de trot existe en attelage, le cheval étant attelé à un sulky sur lequel est assis le jockey, ou monté, dans ce cas, le jockey est sur le cheval. Le plat est une course se déroulant sur une distance de 900 à 4000 mètres et dans laquelle les chevaux doivent courir le plus vite possible, c’est-à-dire au galop qui est leur vitesse naturelle la plus rapide. Les courses d’obstacles se font sur une distance de 2800 à 7300 mètres. Ces courses se divisent en trois catégories : la course de haies, le steeple-chase et le cross. La course de haies comporte des obstacles identiques, le steeple-chase a au moins 4 obstacles différents tandis que le cross se compose d’obstacles naturels.
Il existe des courses « BlackType » divisée en deux sous-catégories : les courses de groupes (les plus prestigieuses, qui regroupent les meilleurs chevaux et sont les mieux dotées et dont le Prix de l’Arc de Triomphe à Longchamp est la course la plus illustre) et les listed race, un peu moins prestigieuses que les courses de groupes.
On trouve également des courses à conditions avec des critères selon le poids, les gains, l’âge et les performances qui déterminent le poids pour les galopeurs et le recul pour les trotteurs. Dans les courses à conditions, il est possible d’avoir des courses avec handicaps pour les galopeurs ayant concouru au moins trois fois déjà. Des chevaux avec des valeurs de handicap proches courent dans les mêmes courses pour équilibrer les chances de chacun. Les courses à conditions incluent des épreuves spéciales pour les chevaux courant pour la première fois (course d’inédits), pour les chevaux n’ayant encore jamais gagné (les courses maiden, par exemple la course d’Avranches, à Deauville, tous les mois d’août).
Enfin, il y a les courses à réclamer où les chevaux sont mis aux enchères à la fin de la course.
L’entraînement des chevaux de course
Bien qu’ils soient laissés libres jusqu’à 18 mois, les poulains sont dressés durant leur croissance et habitués à avoir une selle dessus puis à la monte. Il est important que des liens solides puissent se tisser entre le poulain et l’entraîneur car ceci garantit que le jeune cheval pourra faire des courses au terme des mois d’entraînement. L’entraînement des poulains dure de 8 mois à 1 an afin de leur permettre d’être au niveau des chevaux de course car ils doivent être en très bonne condition physique. Le poulain est petit à petit habitué à l’équitation. Une fois qu’il est prêt, le poulain est mis dans un groupe de chevaux sous la direction d’un lad qui va s’occuper d’eux et les entraîner. Les lots réunissent des chevaux de même niveau et les sorties sont planifiées au détail près. Les meilleurs chevaux sortent souvent en premier, dès l’aube, et l’entraînement dure entre 1 heure et 1 heure 30. Il est planifié rigoureusement, selon un système défini, et varie selon les résultats escomptés. Il commence systématiquement par un échauffement au pas, puis par du trot qui conduit au galop. L’entraînement est quotidien. En plus de cet entraînement, une ou deux fois par semaine, les chevaux de l’écurie s’affrontent durant une course de 800 à 3000 mètres. L’entraînement au saut d’obstacle est différent. Le cheval commence d’abord par franchir un obstacle posé au sol, puis un saut au galop en hauteur et enfin un saut en groupe toujours à une vitesse constante.
Il est important de préciser qu’avant de commencer l’entraînement d’un poulain en vue d’en faire un cheval de course, il est conseillé de vérifier son état de santé, physique et mentale afin de voir s’il est capable de supporter les entraînement et les championnats. Les entraînements sont divers, il en existe de type course, des entraînements en continu, des fractionnés courts et des intervalles longs. Il y a des entraînements de basse intensité : trotting, travail en terrain varié, les montées sévères au pas, le travail en continu ou par intervalles au galop modéré et le travail en piscine. Des entraînements spécifiques visent à augmenter la résistance du cheval à l’effort.